Mon Automne éternelle ô ma saison mentale….Guillaume Appollinaire
En regardant son joli album de photos « un après-midi d’ambre » chez Jazzy…quelques vers d’ Alphonse de Lamartine, un film « une initiation à la sagesse », et le concerto l’accompagnant que j’ai eu le bonjeur d’écouter, pour la première fois, à Paris, il y a si longtemps…. interprété par Marguerite Long une amie et la professeure de piano de ma Maman, soliste elle aussi… me sont revenus en mémoire….Chère Jazzy merci !
Un extrait des « Méditations poètiques », des mots qui expriment le mal de vivre du poète.
Selon Lamartine « la poésie » n’est fait que des fibres même du cœur de l’homme touché et ému par les innombrables frissons de l’âme et de la nature».
Salut ! bois couronnés d’un reste de verdure !Feuillages jaunissants sur les gazons épars !Salut derniers beaux jours ! le deuil de la natureConvient à la douleur et plait à mes regards !
Je suis d’un pas rêveur le sentier solitaire,
J’aime à revoir encore, pour la dernière fois,
Ce soleil pâlissant, dont la faible lumière
Perce à peine à mes pieds l’obscurité des bois !
Oui, dans ces jours d’automne où la nature expire,
A ses regards voilés, je trouve plus d’attraits,
C’est l’adieu d’un ami, c’est le dernier sourire
Des lèvres que la mort va fermer pour jamais !
Ainsi, prêt à quitter l’horizon de la vie,
Pleurant de mes longs jours l’espoir évanoui
Je me retourne encore et d’un regard d’envie
Je contemple ses biens dont je n’ai pas joui !
Peut-être l’avenir me gardait-il encore
Un retour de bonheur dont l’espoir est perdu ?
Peut-être dans la foule, une âme que j’ignore
Aurait compris mon âme et m’aurait répondu ? …
La fleur tombe en livrant ses parfums au zéphyr ;
A la vie, au soleil, ce sont là mes adieux ;
Moi, je meurs et mon âme au moment qu’elle expire,
S’exhale comme un son triste et mélodieux
Pour les poètes, dans quelle mesure la poésie permet-elle le dépassement d’une épreuve ?
Preum\’s !
1 novembre 2009 à 11 h 48 min
C\’est beau, quel talent chère amie…Merci de cette belle pause douceur, tu as touché mon coeur de Loup !Biz et doux et merveilleux WE @+
1 novembre 2009 à 11 h 50 min
Quel régal ce billet tant par les peintures que par le choix de la poésie et du film présenté .Je me suis laissée bercer par le concerto de Ravel qui illustre à merveille ce chemin de vie .Tu as posé une question qui me semble essentielle dans l\’œuvre des poètes, le libre jeu de l\’écriture est il une catharsis ? Je pense que nous pourrions en débattre longtemps mais je pense que oui ,tout du moins pour une grande partie des poètes .Bonne soirée Bisous
1 novembre 2009 à 22 h 09 min
Eva, bonjour !Cela fait trois fois, depuis tôt ce matin que je viens sur ce billet qui me laisse quoi !Alors comme souvent lorsque que c\’est très beau, je dis : "Billet première classe" ! Pour les images, la musique, le film et le poème. Et quel poème !A la question, je réponds certainement !Kiso et belle journée et merci !Raph.
2 novembre 2009 à 10 h 19 min
Bonsoir Eva,Quel beau billet! J\’ai vu le film l\’année dernière et j\’ai adoré! Et le concerto de Ravel, sublime!Merci pour ce beau moment!
3 novembre 2009 à 3 h 06 min
oh mes ami.e.s d\’ici !! c\’est très sympathyque et gentil vos commentaires…mais ce sont les mots de Lamartine; la musique de Ravel, le film de Kim Ki-duk….et tout cela avec ce ressenti en regardant l\’album de jazzy….comme quoi quand des souvenirs ressurgissent, je ne sais trop pour quelles raisons….!pour la question….i moi aussi je pense "très certainement oui" et pas que pour les poètes pour les personnes qui les lisent…la musique aussi peut le permettre…je suis encore absente, je profite d\’être à bordeaux pour faire mes contrôles…mais j\’ai hâte de vous lire..et c\’est sincère !je vous espère une douce journée….tout plein de kisos !!
5 novembre 2009 à 7 h 19 min
bonjour éva, je lirai ça en rentrant, je ne suis pas trop en état d\’apprécier aujourd\’hui, je passe juste en coup de vent!gros bisous!joe
5 novembre 2009 à 10 h 22 min
Kikou Eva, ne t\’inquiète pas nous t\’attendons de pied ferme ;o)))Prends bien soin de toi et des tiens, Carpe-Diem !
5 novembre 2009 à 18 h 23 min