Entre rire et larme…"Battons-nous. Cherchons le beau, le vrai. Ayons enfin le courage des larmes. Et révérons la vie. Théodore Monod"

Archives de décembre, 2010

Son temps est terminé…je veux dire Le Père Noël est reparti dans son monde… Enfin « La Reine des Neiges » peut apparaître…

Oui enfin !! Cette année, une envie, comme ça, sans vraiment de raison, de donner SA place à « La Reine des Neiges»…

Juste comme ça, une histoire lue dans ma jeunesse, qui me tient toujours au cœur, aux tripes, à l’âme, sans que je n’y puisse rien. Surtout pas l’envie de changer. J’aime quand l’émotion est grande, qu’elle vous envahit…J’aime les contes, les légendes, leurs symboles, leurs univers.

J’aime l’univers de ce grand Poète , pourtant bien cruel dans deux de ses contes les plus connus, Hans Christian Andersen « La Petite Sirène » et « La Petite Fille aux Allumettes », si terribles, profondément émouvants.

La reine des neiges et son univers tellement mystérieux de glace, de neige immaculée, le peigne, le miroir qui se brise, les chaussons, les roses, les personnages…La lutte entre le bien et le mal, le froid et le chaud, la cruauté et l’espoir. Le passage de l’enfance à l’âge adulte. L’adulte qui doit trouver son chemin pour survivre dans son monde.

Un conte, d’une symbolique si forte, narré d’une manière personnelle, humaine, intime, beaucoup plus que bien d’autres trop connus. Une envie, un besoin de le relire…relire…relire, pour y déceler de nouvelles significations.

« …Kay était épouvanté, il voulait dire sa prière et seule sa table de multiplication lui venait à l’esprit. Les flocons de neige devenaient de plus en plus grands, à la fin on eût dit de véritables maisons blanches ; le grand traîneau fit un écart puis s’arrêta et la personne qui le conduisait se leva, son manteau et son bonnet n’étaient faits que de neige et elle était une dame si grande et si mince, étincelante : la Reine des Neiges.

– Nous en avons fait du chemin, dit-elle, mais tu es glacé, viens dans ma peau d’ours. Elle le prit près d’elle dans le grand traîneau, l’enveloppa du manteau. Il semblait à l’enfant tomber dans des gouffres de neige.

– As-tu encore froid ? demanda-t-elle en l’embrassant sur le front. »

« …Découvrant le froid et la solitude de ce palais de lumières il se blottit contre son amie et dans sa chaleur la vie lui revint…. »

« …D’eux-mêmes les fragments de glace du puzzle enchanté composèrent le mot Eternité qui avec Amour donnait la clé du monde… »

source : Miss Clara pour La Reine des glaces ed. Gautier-Languereau. – http://annbourgogne.wordpress.com/litterature/legende/la-reine-des-neiges-%E2%80%93-hans-christian-andersen/ – http://feesdivers.fr/chroniques/albums-jeunesse/la-reine-des-neiges-h-c-andersen-ch-birmingham – http://site.zep.vallons.free.fr/Ecoles/Perrin/textes/andersen/reine02.htm – http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Reine_des_neiges –  http://lescarnetsdemissclara.blogspot.com/

L’ampleur de la tâche…je veux dire… partie mais pas encore arrivée…je veux dire pas à pas…je veux dire c’est la symphonie du vide

L’ampleur de la tâche

Je ne sais par ou commencer…j’ai beau tourner en rond entre les murs, qui pourtant me plaisent assez, de cet endroit tellement nouveau.

Je ne comprends pas grand-chose...en même temps je ne cherche pas vraiment à…!

Si je ne fais pas attention, les parois vont se rapprocher et m’engloutir

je me sens cernée de toutes parts..
mon ignorance me fait frissonner…

…je me dis qu’il est grand temps de reprendre mon souffle…d’arrêter d’enfiler des petits pois…une occupation comme une autre vous me direz! je vous le concède à défaut de jolies perles de Tahiti.

Des « ailleurs » m’ont happé¤...La vie est un perpétuel changement, une adaptation permanente, une évolution avec un peu (beaucoup!) de chance aussi!

A petits pas je flâne,
je musarde, mes pensées s’égarent. Je rêve

Il faut que je tire la bonne chevillette
telles ces bobinettes…trop d’idées qui s’enchevêtrent…

En attendant ce génie qui ne saurait tarder, je m’abandonne à ma lecture…qui m’entraîne vers…