petite humeurmétéo de ce dimanche soir…en douceur pour cette fin de soirée
« Une femme dit alors : Parle-nous de la Joie et de la Tristesse.
Il répondit :
Votre joie est votre tristesse sans masque.
Et le même puits d’où jaillit votre rire a souvent été rempli de vos larmes.
Comment en serait-il autrement ?
Plus profonde est l’entaille découpée en vous par votre tristesse, plus grande est la joie que vous pouvez abriter.
La coupe qui contient votre vin n’est-elle pas celle que le potier flambait dans son four ?
Le luth qui console votre esprit n’est-il pas du même bois que celui creuse par les couteaux ?
Lorsque vous êtes joyeux, sondez votre coeur, et vous découvrirez que ce qui vous donne de la joie n’est autre que ce qui causait votre tristesse.
Lorsque vous êtes triste, examinez de nouveau votre coeur. Vous verrez qu’en vérité vous pleurez sur ce qui fit vos délices.
Certains parmi vous disent : La joie est plus grande que la tristesse », et d’autres disent: « Non, c’est la tristesse qui est la plus grande.
Moi je vous dit qu’elles sont inséparables.
Elles viennent ensemble, et si l’une est assise avec vous, à votre table, rappelez-vous que l’autre est endormie sur votre lit.
En vérité, vous êtes suspendus, telle une balance, entre votre tristesse et votre joie.
Il vous faut être vides pour rester immobiles et en équilibre.
Lorsque le gardien du trésor vous soulève pour peser son or et son argent dans les plateaux, votre joie et votre tristesse s’élèvent ou retombent. »
Hum ! La force de nos sentiments est égale à notre sensibilité. Autant ta tristesse est grande autant ta joie le sera. Ainsi va la vie. Merci pour la belle musique. Belle journée dans la joie pour toi, Eva. Kiso, Raph.
1 février 2010 à 11 h 08 min
Je pense que toute sensibilité se nourrit de ces deux émotions.Tour à tour le même paysage peut déclencher en nous tantôt de la joie tantôt de la tristesse mais l\’essentiel n\’est il pas qu\’il déclenche quelque chose, qu\’il ne nous laisse pas indifférent ? Une musique qui met bien en valeur les paroles de Verlaine et un spleen que chacun d\’entre nous peut ressentir en hiver.Bonne journée Eva Bisous
1 février 2010 à 15 h 24 min
Hé oui, comme tu l\’a si joliment dit, la joie et la tristesse sont inséparable, un peu comme le Yin et le Yang, elle font partie d\’un tout et tu ne peux pas avoir l\’un sans l\’autre…Bon WE, moi je suis en vacances une semaine avec mes Loupiots, je te souhaite un doux et merveilleux WE, @+
6 février 2010 à 11 h 54 min
que j\’aime cette musique, ces voix…tu te souviens nous l\’avions vu à Biarritz… Une expérience fascinante et bluffante.Eva je ne me souviens pas de t\’avoir jamais vu"e triste. Et pourtant les chagrins, les peines…et "le puits", le tien est vraiment profond pour ces "sujets"…tu as toujours ton sourire, ta dérision, ton humour, ta gaiété, bon j\’arrête!!j\’ai bien apprécié ce joli postje vais écouter de nouveau cette "chanson douce"kiss tout doux
13 février 2010 à 0 h 51 min